La citoyenneté guyanaise est généralement obtenue par la naissance en Guyane ; ou selon les règles du jus sanguinis, c'est-à-dire par la naissance à l'étranger de parents ayant la citoyenneté guyanaise. Elle peut également être accordée aux personnes ayant une affiliation ou une résidence permanente qui ont résidé dans le pays pendant un certain temps par naturalisation. Actuellement, il n'existe pas de programme en Guyane pour l'acquisition de la citoyenneté par l'investissement dans le pays.

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Par naissance.

1. Les personnes nées sur le territoire, sauf si le père bénéficie de l'immunité diplomatique ou est citoyen d'un pays en guerre avec la Guyane ;
2. Personnes nées à l'étranger d'au moins un parent né en Guyane ;
3. Les personnes nées sur des avions ou des navires enregistrés en Guyane ou sur des avions ou des navires non enregistrés appartenant au gouvernement.

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Par enregistrement

• La citoyenneté par enregistrement inclut les personnes qui ont une relation familiale ou historique avec la Guyane. Les personnes qui acquièrent la citoyenneté par enregistrement sont les suivantes :
• Les personnes qui étaient l'épouse ou la veuve d'un citoyen devenu citoyen au moment de l'indépendance ou qui doit le devenir, sauf en cas de décès du mari ;
• Les personnes qui, au moment de l'indépendance, étaient des résidents habituels de la Guyane au cours des dix années précédentes, pour une période de cinq ans ;
• Les mineurs nés d'un parent guyanais ou d'un parent ayant acquis cette citoyenneté au moment de l'indépendance, si le père n'est pas décédé avant l'indépendance ;
• Après l'indépendance, l'épouse d'un citoyen qui ne constitue pas une menace pour la sécurité nationale ou l'ordre public ;
• Les citoyens d'un pays du Commonwealth ou de la République d'Irlande qui sont devenus résidents de la Guyane et qui ont vécu sur le territoire ou ont été employés par le gouvernement pendant au moins cinq ans ;
• Les mineurs adoptés légalement qui n'ont pas atteint l'âge de dix-huit ans peuvent s'inscrire dès la délivrance d'une ordonnance d'adoption ;
• Les personnes nées d'une mère guyanaise qui ont été jugées apatrides en raison d'un manquement antérieur des femmes mariées à transmettre leur nationalité à leurs enfants, à moins qu'elles ne présentent un risque pour la sécurité nationale.

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Par naturalisation

La naturalisation générale en Guyane est accessible aux adultes sains d'esprit qui ont résidé sur le territoire pendant les 12 mois précédant la demande, qui sont de bonne moralité et qui ont l'intention de résider en Guyane. Les demandeurs s'adressent au Ministre responsable de l'immigration qui examine si le demandeur a résidé sur le territoire pendant sept ans et ne constitue pas une menace pour la sécurité nationale. Une fois approuvés, les candidats doivent prêter un serment d'allégeance.

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Perte de la citoyenneté

Les citoyens peuvent renoncer volontairement à leur affiliation à la Guyane si le déclarant est majeur et a la possibilité d'acquérir une autre citoyenneté éliminant la perspective d'apatridie dans les douze mois. Le renoncement ne peut être accepté si la Guyane est en guerre contre la nouvelle source de citoyenneté proposée. La dénaturalisation peut intervenir si la personne a acquis la citoyenneté par fraude, fausse déclaration ou dissimulation ; si elle a commis des actes de haute trahison ; si elle a commis des actes de déloyauté ou de service à un gouvernement étranger ; si elle est condamnée pour certaines infractions pénales ; et pour acquérir une autre citoyenneté.

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Double nationalité

La double nationalité n'était pas autorisée lors de l'acquisition de l'indépendance et n'était permise que si une femme mariée acquiert automatiquement la nationalité de son mari.