La Chine a levé les dernières restrictions anti-covirus et autorisé les voyages touristiques. Désormais, tout le monde est autorisé à entrer sur le territoire de la Chine continentale. En savoir plus sur ce qui va changer dans la politique migratoire du pays

Les restrictions de quarantaine liées à l'épidémie de Covid-19 sur les voyages touristiques ont été introduites par les autorités chinoises au début de 2020. Les frontières du pays ont été fermées pendant près de trois ans, et les interdictions sont devenues les plus strictes au monde. Cependant, les autorités chinoises ont récemment introduit les premiers assouplissements.

         L'Administration nationale de l'immigration de Chine a fait une déclaration le 27 décembre sur les changements dans la politique migratoire du pays à partir du 8 janvier 2023.

Qu'est-ce qui va changer dans la politique migratoire de la Chine ?

         Depuis le 8 janvier, la Chine a levé les principales restrictions de sortie et d'entrée du pays, mises en place dans le cadre de la lutte contre le coronavirus :

- Reprise de l'acceptation et de l'examen des demandes des citoyens de la RPC pour l'obtention de passeports pour des voyages touristiques à l'étranger.

- Reprise de l'examen des demandes de prolongation, de renouvellement et de réémission de visas et de permis de séjour des étrangers.

- Reprise de la délivrance des visas de port et de transit.

- Selon le South China Morning Post, le nombre de points de contrôle a été porté à sept : trois d'entre eux ont continué à fonctionner pendant la pandémie, et quatre autres points de contrôle ont été ouverts en plus.

- Assouplissement des restrictions de circulation entre la Chine continentale et Hong Kong. La quarantaine obligatoire a été annulée. Désormais, pour entrer en Chine continentale depuis Hong Kong, il est nécessaire de s'enregistrer en ligne sur le site Internet et de fournir le résultat d'un test de dépistage du COVID-19, effectué 48 heures avant l'entrée.

En outre, la Chine a augmenté le nombre de points de contrôle opérationnels à la frontière avec Hong Kong : trois d'entre eux ont continué à fonctionner pendant la pandémie, et en plus d'eux, quatre autres points de contrôle ont été ouverts.

- L'obligation de se soumettre à une quarantaine à l'arrivée en Chine a été annulée. Désormais, il suffit de fournir un test PCR effectué dans les 48 heures précédant le voyage.

- À la frontière entre la Russie et la Chine, un service de transport de passagers a été ouvert sur l'autoroute Kraskino-Hunchun. Les restrictions d'entrée ont été levées pour tous les citoyens munis d'un visa valide. Le consulat général a noté que pour entrer sur le territoire de la RPC, les conducteurs et les passagers doivent disposer d'un certificat confirmant le résultat négatif d'un test PCR, effectué au plus tôt 48 heures avant le passage de la frontière.

Il convient toutefois de noter que la Chine n'a pas encore recommencé à délivrer des visas de tourisme. Pour l'instant, les étrangers peuvent entrer dans le pays avec des visas diplomatiques, des visas de service et un visa de catégorie C. L'administration de l'immigration a indiqué que la reprise de la délivrance des visas de tourisme est prévue, mais que les périodes précises n'ont pas été précisées. Les experts en santé et les économistes s'attendent à ce que les restrictions sur les voyages touristiques en Chine restent en place au moins jusqu'à la mi-2023.

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Quel a été l'impact de la levée des restrictions sur le marché du tourisme en Chine ?

Les agences de voyage de la République populaire de Chine ont déclaré que le nombre de réservations de billets internationaux et de demandes d'informations sur les visas sur leurs sites web de la part de citoyens chinois a augmenté d'au moins cinq à huit fois après que le gouvernement du pays a annoncé l'assouplissement des restrictions de quarantaine. Les destinations les plus populaires étaient : Japon, Thaïlande, Corée du Sud, États-Unis, Grande-Bretagne et Australie.

Selon les experts, le gouvernement chinois a levé ou assoupli la plupart des restrictions de quarantaine, rejoignant ainsi les États-Unis, le Japon et d'autres gouvernements dans le monde qui ont décidé d'apprendre à vivre avec le virus au lieu d'essayer d'arrêter sa propagation.