La République du Kosovo est un pays partiellement reconnu dans la péninsule des Balkans. À la suite des hostilités de 1999 entre Serbes et Albanais, la région est passée sous le contrôle de l'ONU. En 2008, le parlement du pays a déclaré l'indépendance de la région. Il y a deux langues officielles ici : l'albanais et le serbe.

Système de soins de santé

C'est le secteur d'activité le plus prometteur pour le pays. Le système de santé du Kosovo date de l'époque de la Yougoslavie. Bien que la dernière décennie ait vu quelques améliorations significatives, des défis importants subsistent. La médiocrité de la santé et des soins médicaux au Kosovo a contraint de nombreux habitants à rechercher de meilleurs services médicaux dans les pays voisins, même pour des contrôles de routine. La demande croissante de soins de santé de qualité et le manque de ressources gouvernementales pour répondre à ces besoins créent des opportunités pour les entreprises américaines de fournir une variété de services de soins de santé.

Il existe sept hôpitaux publics régionaux dans le pays et un hôpital universitaire situé à Pristina. Ouvert en 2015, l'hôpital américain propose des technologies et des équipements de pointe, ainsi que des procédures plus complexes que celles généralement proposées localement. Un deuxième hôpital américain qui se concentrera sur la santé des femmes est actuellement en construction, et son ouverture est prévue pour 2022.

En 2017, le ministère de la Santé a adopté la Stratégie nationale du secteur de la santé 2017-2021, qui vise à garantir un meilleur financement et un meilleur accès pour les groupes marginalisés. En 2014, la loi sur l'assurance maladie a été adoptée au Kosovo, ce qui donne à tous les citoyens le droit et l'obligation d'avoir une assurance maladie obligatoire. Cependant, à ce jour, le Kosovo n'a toujours pas mis en œuvre cette loi. Bien que les établissements de santé publique soient disponibles pour tous les citoyens du Kosovo, le gouvernement serbe paie pour de nombreux services de santé publique dans les zones à majorité serbe. Le processus de passation des marchés publics dans le domaine des soins de santé est qualifié de complexe, long et non transparent. Les pharmacies et les installations médicales du pays dépendent d'équipements médicaux et de produits pharmaceutiques importés. La production locale de produits pharmaceutiques génériques est limitée. L'Agence nationale des médicaments est responsable de l'octroi des licences aux importateurs et du contrôle de la qualité.

Développement de la médecine familiale

Les services de soins de santé primaires sont répartis entre les spécialités selon l'âge, le sexe et le type de maladie et sont assurés par des médecins généralistes et des infirmières. Les patients se tournent vers les hôpitaux pour les soins médicaux primaires et secondaires. La pratique médicale privée n'était pas autorisée, elle a commencé à se développer au début des années 90.

Aujourd'hui, l'Association des médecins de famille du Kosovo est responsable du développement professionnel continu. Les médecins sont soumis à une recertification tous les cinq ans. Tous les diplômés en médecine doivent également suivre un module de base de deux ans, dont la deuxième année est consacrée à la médecine familiale.

Malgré les progrès réalisés dans la formation des médecins de famille, le système national de médecine familiale n'est pas entièrement établi. La responsabilité de la prestation des soins de santé primaires a été transférée aux municipalités en 2001, et les progrès sont variables selon les municipalités. Les listes de patients n'ont pas encore été créées, bien que dans certaines régions les patients soient enregistrés dans un seul centre de médecine familiale. Un nouveau système de documentation médicale a été introduit, qui sera relié à une base de données centrale. Cependant, il n'est pas toujours utilisé correctement en raison de la formation insuffisante du personnel.

Salaires

Les tensions ethniques sont toujours source de difficultés. Des violences éclatent de temps à autre, notamment en ce qui concerne les enclaves serbes. La plupart des médecins serbes travaillent dans les enclaves serbes. Certains d'entre eux sont payés par Belgrade et ont des salaires plus élevés que leurs collègues du reste du Kosovo et même de Serbie. En général, les maigres salaires des médecins menacent également les soins primaires. Le salaire moyen d'un médecin est d'environ 200 euros par mois. De nombreux médecins ont au moins deux emplois. Si les salaires ne peuvent être augmentés de manière significative, les médecins du secteur public devront continuer à travailler dans le privé.

Perspectives

À l'avenir, la médecine de famille au Kosovo pourrait recevoir moins d'aide internationale, de sorte qu'un système d'assurance maladie devrait être mis en place dans le pays, éventuellement soutenu par le budget consolidé du Kosovo. Un système de soins de santé abordable et durable dépend du développement continu des soins primaires. À propos, vous pouvez obtenir une assurance médicale appropriée sur notre site web.