La République de Djibouti est un petit pays africain situé au nord-est du continent qui fait partie de la Corne de l'Afrique, avec l'Érythrée au nord, la Somalie au sud-est et l'Éthiopie au sud-ouest. Plus remarquable encore que sa taille physique est sa densité de population. En 2019. Djibouti comptait une population de 973 560 habitants. Dans le même temps, le pays a historiquement lutté contre la pauvreté. Les touristes et les ex-pats peuvent trouver que l'accès à des soins médicaux adéquats est limité dans la république.

Les secteurs privé et public. Que doit savoir un étranger sur les soins médicaux 

Le secteur des soins de santé est contrôlé par des organisations caritatives et le ministère de la Santé et des Affaires sociales. La plus grande concentration d'établissements médicaux se trouve dans la capitale. En dehors de la capitale, le problème est plus important. Les zones rurales n'ont pas un accès facile aux hôpitaux. Certaines installations médicales ne sont destinées qu'aux urgences et aux premiers soins.

L'une des plus grandes institutions médicales de la république est l'hôpital général Peltier, qui offre des soins médicaux primaires et secondaires. Il existe également trois hôpitaux privés dans le pays, dont l'hôpital militaire français. Les ressortissants étrangers titulaires d'un permis de séjour peuvent recevoir des soins médicaux publics et privés. Les hôpitaux exigent un paiement en espèces pour les services et n'ont pas d'accords de service avec les compagnies d'assurance.

Il convient de noter que le service médical dans le pays est sous-développé, même dans le secteur privé. Il y a une pénurie d'équipements et de médicaments, et les professionnels de la santé conseillent souvent aux visiteurs de quitter le pays lorsqu'un traitement sérieux est nécessaire. Pour ce faire, il est nécessaire de souscrire une assurance médicale internationale qui couvre l'évacuation médicale à l'étranger. Nous vous conseillons de consulter des professionnels pour choisir la bonne assurance médicale/de voyage.

Risques potentiels et recommandations

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, Djibouti a été confronté non seulement au coronavirus mais aussi à d'autres problèmes sanitaires graves.

- Le risque de fièvre jaune - un certificat de vaccination est exigé pour les voyageurs âgés de plus d'un an arrivant de pays à risque d'infection par la fièvre jaune, ainsi que pour les voyageurs ayant transité par un pays à risque d'infection.

- Le risque de paludisme - une maladie causée par la piqûre d'un moustique infecté, qui se nourrit généralement au coucher du soleil. Les symptômes apparaissent huit jours après la piqûre infectante. La mort est possible dans les heures qui suivent le premier symptôme. Il n'existe pas de vaccin contre le paludisme, mais vous devez prendre des pilules contre le paludisme (consultez votre médecin généraliste) car le pays est une zone à haut risque.

- Risque de dengue - l'infection est transmise par une espèce de moustique appelée Aedes aegypti, également connue sous le nom de moustique tigre. Il n'existe pas de vaccin contre la fièvre, il est donc important de se protéger avec des produits anti-moustiques pendant la journée.

- Le risque de schistosomiase se transmet à l'homme par contact avec de l'eau douce lorsque le ver parasite pénètre dans le corps humain à travers la peau. En général, les symptômes ne sont pas perceptibles avant 2 à 4 semaines après l'infection. Les premiers symptômes (fièvre, diarrhée, toux ou éruption cutanée) peuvent se manifester lorsque les parasites se déplacent dans le corps. Une maladie à long terme peut causer des dommages à la vessie, aux reins, aux intestins, au foie et au système reproducteur. La prévention consiste à éviter de nager, patauger ou pagayer dans les lacs et les cours d'eau douce.

Après le voyage

Au cas où votre état de santé s'aggraverait, n'oubliez pas de consulter votre médecin et de lui raconter en détail l'histoire de votre voyage : où vous étiez et ce que vous avez fait pendant votre voyage. Signalez-lui également si vous avez été mordu ou griffé par un animal. Si vous avez pris des médicaments antipaludiques pendant votre voyage, continuez à prendre les comprimés restants à votre retour jusqu'à la fin de votre cours. Si vous interrompez le cours, vous courez le risque de tomber malade à votre retour.