La Nouvelle-Zélande a apporté de nouvelles modifications au visa de travail Migrant Exploitation Protection (MEVP). Les travailleurs étrangers commenceront à travailler dès le 31 octobre 2024. Découvrez ce qui va changer pour les expatriés

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Le gouvernement néo-zélandais lutte activement contre le problème de l'exploitation des migrants. C'est pourquoi les dirigeants de l'État ont renforcé un certain nombre de règles pour l'obtention d'un visa de travail dans le pays.

Bien que la Nouvelle-Zélande soit reconnue internationalement comme un endroit sûr, équitable et très attrayant pour travailler, elle n'est toujours pas à l'abri de l'exploitation des migrants.

Qu'est-ce qui va changer pour les expatriés le 31 octobre 2024 ? Nous vous le disons.

Qu'est-ce qu'un permis MEPV ?

En 2021, le gouvernement travailliste néo-zélandais a développé un permis MEPV de six mois, qui permet aux migrants de chercher un nouvel emploi avec la possibilité de prolonger leur visa s'ils n'ont pas pu trouver de travail dans les six mois. Il s'agit d'un permis spécial qui aide les expatriés à quitter rapidement une situation d'exploitation tout en restant légalement en Nouvelle-Zélande. Cependant, les critères actuels du document sont trop larges et risquent d'augmenter la durée pendant laquelle les migrants restent vulnérables.

Le gouvernement néo-zélandais a décidé de durcir les règles du visa de travail Migrant Exploitation Protection (MEVP) à partir du 31 octobre, car même dans les conditions actuelles, il est difficile de lutter contre le problème de l'exploitation des migrants.

Qu'est-ce qui va changer dans la procédure MEPV à partir du 31 octobre 2024 ?

La législation approuvée le 31 octobre vise à équilibrer les paramètres de délivrance des MEPV afin de garantir qu'ils donnent aux migrants la possibilité de quitter le travail abusif.

À partir du 31 octobre, la possibilité de demander un deuxième visa de protection pour six mois supplémentaires ne sera plus éligible. Cependant, le visa restera valable six mois.

Les personnes dont le MEPV initial expire le 30 novembre 2024 auront jusqu'au 30 octobre pour demander un deuxième MEVP. Les demandes soumises à partir du 31 octobre seront rejetées.

Cette politique garantit aux migrants suffisamment de temps pour trouver un autre travail ou quitter le pays.

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Quels autres critères d'obtention d'un visa de travail ont été introduits en Nouvelle-Zélande ?

En plus du changement de la procédure MEPV, la Nouvelle-Zélande a introduit des exigences de maîtrise de la langue anglaise et un seuil minimum de compétences ou d'expérience pour le visa de travail d'employeur accrédité (AEWV). Tous ces facteurs reflètent l'engagement du gouvernement à réduire l'exploitation des migrants.

De plus, selon les nouvelles règles, l'exploitation doit être liée à de « véritables relations de travail ».

Le MEPV exclura également les situations telles que les licenciements légaux, les licenciements et le non-paiement du salaire final en raison d'une liquidation, à moins qu'ils ne surviennent en conjonction avec d'autres comportements d'exploitation ou le non-respect des procédures légales.

Nous vous le rappelons ! Nous avons déjà parlé des changements apportés à la politique migratoire de la Nouvelle-Zélande, qui sont entrés en vigueur le 1er octobre 2024.

Igor Usyk - Chef du département Migration de VisitWorld

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